Un Dimanche matin.
Deux silhouettes voûtées sur l’une des tables du 228, redesigné par Starck fin 2007. Après la lecture des nouvelles de ce matin d’élections, avant de partir au sport. Deux cafés fumants dans ce décor de club anglais feutré parmi les boiseries et le cuir grainé.
Trois nouveaux chapitres à caler cette semaine. Notes et idées fusent entre deux gorgées. Entre les deux co-auteurs.
Quatre mains qui s’échangent des feuillets, stylo à la main. Les bic tapotent les accoudoirs en acajou des fauteuils tandis que leurs cerveaux imaginent comment intégrer les réactions des lecteurs aux prochains chapitres. Ils les diffuseront en fin de semaine aux personnes ayant téléchargé l’application. Ils s’amusent encore des commentaires laissés au fur et à mesure. Flattés par les encouragements et les compliments, ils disséminent ici et là un détail pour faire un clin d’œil à un lecteur fidèle. Parfois réorientent davantage le récit.
Cinq personnages qui quittent un Paris futuriste et dévasté pour rejoindre le Sud-Ouest. La trame est déjà dessinée. En cette matinée, ils l’affinent. Ils précisent les nouveaux décors. Mettent des mots dans les bouches de personnages dont les caractères se densifient au fur et à mesure des pages.
Six lots de trois chapitres déjà diffusés, il mettent la touche finale aux synopsis des trois suivant. Ils ramassent leurs notes, satisfaits d’avoir réussi une fois de plus à trouver des rebondissements qui tiendront en haleine les lecteurs d’une semaine sur l’autre. Les pieds des fauteuils crient sur le parquet alors qu’ils se lèvent. Sourire de satisfaction, ils savent que là encore ils ont trouvé le bon équilibre entre respect des idées formulées sur le site et volonté de surprendre.
Sept jours. Encore une semaine à attendre avant leur prochain rendez-vous. Une attente aussi longue que celle infligée à leurs lecteurs.
En savoir plus sur le chemin qui menait vers vous